Le conseil attire de plus en plus de professionnels en reconversion. Que ce soit pour retrouver du sens, capitaliser sur une expertise ou accéder à plus d’autonomie, devenir consultant représente aujourd’hui une opportunité réelle… à condition de bien choisir son modèle d’activité.
Et c’est là que le doute s’installe : faut-il se lancer en consultant indépendant, ou intégrer un cabinet de conseil ? Ces deux voies n’ont rien d’équivalent. L’une implique de construire seul son activité. L’autre, d’évoluer dans un cadre structuré avec ses règles et ses codes. Elles répondent à des besoins très différents et ne conduisent pas aux mêmes résultats à court ou moyen terme.
Cet article vous aide à faire le point pour évaluer la meilleure option en fonction de votre profil et de votre projet.
Le secteur du conseil continue de croître, porté par les besoins d’accompagnement des entreprises dans des environnements complexes et changeants. Selon l’INSEE, les métiers du conseil ont connu une croissance de 6,2 % en 2023¹. Et de plus en plus de professionnels indépendants veulent devenir consultant, attirés par la possibilité de valoriser leur parcours tout en gagnant en liberté.
Mais au-delà des chiffres, le conseil répond à plusieurs aspirations clés :
Le conseil attire aussi bien des profils issus des ressources humaines que des spécialistes :
Mais quelle que soit la spécialité, la question reste la même : indépendant ou cabinet ?
Se lancer comme consultant freelance ou indépendant, c’est faire le choix de l’autonomie. Vous définissez votre positionnement, vos méthodes, vos tarifs, votre organisation. Vous pouvez :
Cette souplesse séduit, en particulier celles et ceux qui cherchent à mieux concilier vie professionnelle et personnelle.
Mais cette liberté a un prix : celui de la solitude, de l’incertitude et de la polyvalence obligatoire. Vous devez porter toutes les casquettes : expert métier, commercial, gestionnaire, communicant. Il faut savoir se rendre visible, convaincre ses premiers clients, négocier, contractualiser, gérer la facturation… Le démarrage pour devenir consultant indépendant peut être lent et la régularité des revenus, aléatoire. Une trésorerie de précaution est souvent indispensable pour sécuriser les premiers mois.
Ce modèle vous conviendra si :
À l’inverse, intégrer un cabinet de conseil peut représenter une transition plus sécurisée. Vous bénéficiez d’un environnement structuré, avec des méthodes éprouvées, un portefeuille clients déjà actif et souvent, un accompagnement dans vos premières missions. C’est un excellent levier d’apprentissage pour devenir consultant, notamment si vous débutez dans ce métier.
Vous intervenez dans des contextes variés, souvent en équipe, avec un accès à des ressources internes (formations, supervision, communauté de pratiques). Vous êtes moins exposé à la gestion commerciale ou administrative, ce qui permet de se concentrer sur la montée en compétence.
Cependant, cette voie implique une forme de dépendance :
Le rythme peut aussi être soutenu, notamment dans les cabinets de taille intermédiaire ou dans les grandes structures.
Un cabinet peut convenir si :
Le choix entre ces deux voies repose moins sur vos compétences techniques que sur vos préférences professionnelles, vos contraintes actuelles et votre tempérament.
Voici quelques critères concrets pour affiner votre décision :
Ces critères ne sont ni bons ni mauvais en soi. Tout dépend de ce que vous recherchez aujourd’hui, et de ce que vous êtes prêt à assumer.
Il est important de souligner que le choix que vous faites aujourd’hui n’est pas définitif. De nombreux consultants commencent par une expérience en cabinet, puis se lancent à leur compte une fois plus sûrs d’eux.
À l’inverse, certains freelances rejoignent un cabinet après quelques années, pour retrouver un cadre, une équipe, ou une régularité financière.
Cette mobilité est courante et même valorisée. Elle montre une capacité à :
Quel que soit votre choix, il ne suffit pas de “connaître un sujet” pour réussir dans le conseil. Il faut aussi en maîtriser les codes : posture, méthodologie, diagnostic, accompagnement du changement, gestion de mission. Beaucoup d’échecs en reconversion viennent d’un flou sur ces éléments.
Notre formation Techniques de consulting répond précisément à ce besoin. En 35 heures, elle vous transmet :
Le tout est pensé pour être compatible avec une activité salariée ou un démarrage progressif en indépendant, avec un formateur lui-même consultant en activité.
Le conseil n’est pas un métier uniforme. Il existe autant de façons de l’exercer que de consultants. Avant de choisir entre indépendance et cabinet, interrogez vos besoins actuels : stabilité ou liberté ? Accompagnement ou autonomie ? Encadrement ou exploration ?
Ce n’est pas une question de valeur. C’est une question de moment de vie, de contexte personnel, et d’ambitions à court terme. Une fois ces éléments clarifiés, vous pourrez poser un choix éclairé — et le faire évoluer en temps voulu.
Prêt à structurer votre projet de reconversion dans le conseil ?
Découvrez notre formation Techniques de consulting et professionnalisez votre démarche, pas à pas.
Sources :